1x13 - Bombes à retardement

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Titre original : Boom
Scénariste : Ann Donahue, Carol Mendelsohn, Josh Berman
Réalisateur : Kenneth Fink

Diffusions :
États-Unis : 8 février 2001
France : 18 mai 2002, 14 décembre 2008 (TF1)

Invités : Glenn Morshower (Shérif Brian Mobley), Eric Szmanda (Greg Sanders), Gregory Itzin (Norman Sterling), Krista Allen (Kristy Hopkins), Tim Redwine (Tyler Sterling), Robert David Hall (Dr Al Robbins), Mark Valley (Jack Willman), Marc Vann (Conrad Eckley), Steven Lee (Dominic Kretzker)

Pré-générique

Un attaché-case, déposé à proximité d’un bureau, attire l’attention d’un agent de sécurité. En la saisissant, il déclenche l’explosion.
Catherine et Grissom rejoignent Brass et son équipe, arrivés préalablement sur place. Le bilan est dramatique : un mort, l’agent de sécurité ayant remarqué la présence suspecte de l’attaché-case, décédé dans l’ambulance qui le menait aux urgences et des dégâts très importants dans les locaux soufflés par l’explosion. L’intervention des pompiers, qui ont tenté de maîtriser l’incendie a également mis en danger la qualité des indices susceptibles d’être découverts par les Experts. Ces derniers, accompagnés de Brass, se rendent dans les locaux dévastés afin d’établir leurs premières constatations. Ils inspectent alors le corps de la victime ainsi que les dégâts occasionnés par l’explosion. La victime, amputée de ses deux oreilles, semble avoir subi l’effet Van Gogh. Il se trouvait en face de la bombe au moment de la déflagration. Autre constatation, l’odeur persistante de souffre ainsi que la présence de poudre sur la scène de crime, indiquent qu’il s’agit bien d’une bombe. Catherine repère également l’épicentre de la bombe. La victime se trouvant à trois mètres de ce dernier, les vêtements arrachés mais non brûlés, elle en conclut alors que l’explosion fut lente.

Générique

Sara et Warrick rejoignent Catherine et Grissom sur les lieux de l’explosion. Warrick est chargée de prendre différents clichés des lieux et des débris jonchant le sol et les murs, Sara, quant à elle se joint à Catherine et Grissom alors en train d’effectuer des prélèvements afin de récupérer les différents débris issus de la bombe puisque ceux-ci survivent à l’explosion, tout ceci dans le but de reconstituer l’engin explosif.

Pendant ce temps, Nick, alors en congé, se balade dans les rues de Las Vegas en compagnie d’un ami qui lui demande de passer le reste de la soirée avec lui. Or Nick refuse poliment. Au moment de rejoindre son véhicule, une dispute attire son attention et décide alors d’intervenir. Quelle fut alors sa surprise de retrouver Christie alors aux prises avec son proxénète, un certain Jack. Son intervention met fin à la dispute et il décide de raccompagner son amie à son domicile. Ils s’entretiennent quelques instants dans la voiture où Christie lui apprend qu’elle a l’intention de reprendre ses études, en communication pour être plus précis. Au moment où elle s’apprête à prendre congé, il l’accompagne à son domicile pour boire un verre et ils passent la nuit ensemble.

A la banque, l’équipe des Experts dépêchée sur place travaille d’arrache pied afin de retrouver les différents débris de la bombe dans le but de la reconstituer. Warrick prend toujours des clichés. Catherine, en effectuant des prélèvements, tombe sur un débris portant une inscription étrange « FP ». Quant à Grissom, il est interpellé par un certain Dominic Kretzger, agent de sécurité travaillant sur les lieux, qui lui propose alors son aide. Grissom l’interroge et se rend vite compte qu’il a affaire à un personnage dont la passion est la fabrication de bombes artisanales. Grissom, intrigué par cet individu, demande alors à un agent de police de garder un œil sur lui. Catherine sollicite l’avis de Grissom sur la fameuse inscription, dont le support a été retrouvé à proximité du point d’origine de l’explosion. Ils s’interrogent alors sur les réelles motivations du poseur de bombe.


Nick, au volant de son véhicule, téléphone à Christie pour lui proposer de passer la matinée avec lui. Il tombe sur son répondeur. Au moment d’arriver au domicile de sa conquête, il découvre alors la présence d’une brigade de police. Il se renseigne alors auprès d’un officier et apprend qu’ils sont intervenus pour un 419, autrement dit un meurtre… celui de Christie. Nick, perturbé, quitte les lieux.

Dominic a accompagné les Experts au labo de police scientifique. Devant Brass et Warrick, il effectue une démonstration sur le mode de fonctionnement d’une bombe artisanale. Il leur apprend qu’il a appris cet art en autodidactie et qu’il s’amuse à faire sauter des bombes à proximité de son domicile afin de mieux les étudier. Dominic, qui se montre très coopératif avec la Police, est très vite rejoint par une avocate qui lui propose d’assurer sa défense et de protéger ses intérêts.

Sara et Warrick sont au labo afin d’étudier minutieusement les débris qu’ils ont retrouvé sur la scène de crime, dans un rayon de cinq mètres autour du point d’origine de l’explosion. Ils reviennent sur le mécanisme de l’effet de souffle ayant entraîné la victime. Au moment de l’explosion, la poussée d’air est tellement rapide et violente qu’une zone dite de calme se créé au centre. Quant à Catherine, ses recherches auprès du centre antiterroriste sur la fameuse inscription FP demeurent infructueuses. Elle se demande alors si ce poseur de bombes est un nouveau venu et en vient même à soupçonner Dominic, l’agent de sécurité un peu trop coopératif à leur goût. Grissom met en évidence le mécanisme d’horlogerie ayant fait office de déclencheur, celui-ci est recouvert d’une substance orangée dont il confie l’étude à Sara.

Nick arrive dans la pièce où sont réunis ses collègues et demande à avoir un entretien privé avec Grissom. Il lui raconte sa soirée, il revient alors sur l’altercation entre Christie et Jack et la nuit qu’il a passé avec Christie et affirme l’avoir quittée vers 4h du matin. Nick apprend alors qu’Ekley se charge de cette enquête. De ce fait, Grissom lui conseille de ne rien dire. Catherine insiste pour s’occuper de cette affaire en parallèle et demande alors à Grissom pourquoi il a conseillé à Nick de ne rien dire et de ce dernier lui répond que cela pourrait entraîner sa démission.

Catherine se rend à la morgue où le docteur Robbins procède à l’étude du corps de Christie. Il lui rappelle qu’il ne s’agit pas de son enquête mais elle souhaite uniquement voir le corps afin d’y voir plus clair. Ils découvrent alors des marques de strangulation au niveau du cou de la victime et des marques de blessures défensives, ce qui indique qu’elle s’est battue avant d’être étranglée.

Grissom, dans son bureau, cherche à identifier le réveil ayant servi de déclencheur. Or Sara vient interrompre sa séance de recherche avec les spécificités du réveil en question, ce qui met alors fin au plaisir procuré par un intense travail expérimental. Ainsi, il s’agit d’un simple réveil matin qui a servi à fabriquer un système de mise à feu. Quant à Warrick, il continue à chercher l’instrument ayant servi à graver l’inscription FP.

Catherine interpelle Ekley qui s’apprête alors à s’entretenir avec Grissom. Nick est présent et s’adresse alors à Ekley pour lui dire qu’il retrouvera certainement ses empreintes chez la victime, il lui relate également ce qui s’est passé plus tôt dans la soirée entre Christie et Jack (Willman, d’après les recherches effectuées à partir de la plaque minéralogique de son véhicule) et lui conseille ainsi d’orienter ses recherches sur ce sinistre individu. Nick s’en va. Catherine compte alors mettre O’Riley sur la piste Willman mais Ekley compte bien inculper Nick.
De leur côté, Sara et Grissom s’engagent dans une phase expérimentale. Ils cherchent alors à déterminer la nature du container où était placée la bombe. Après une série de mesure, ils en arrivent alors à la conclusion suivante : la bombe était enfermée dans un fin container en acier galvanisé comme un silencieux ou bien un pot d’échappement.
Brass les rejoint afin de leur faire part de sa découverte. En effet, il leur apprend que Dominic Kretzger a commandé 926 réveils matin au cours des derniers mois. Cela fait de lui le suspect numéro 1 dans cette affaire. Ils interviennent alors chez lui, ce dernier les accueille puisqu’il les a entendus arriver grâce à son scanner.
Il est de nouveau coopératif et leur montre sans broncher les réveils qu’il a récemment acheté. Il leur indique aussi qu’il fait sauter ses bombes à proximité de sa demeure. Grissom remarque la présence d’un débris provenant de l’explosion et demande des comptes à Dominic qui affirme qu’il a subtilisé cet élément dans la mesure où il possède selon lui une certaine valeur sentimentale. Cette nouvelle découverte incite Brass à procéder à l’interpellation de ce suspect, alors que son avocate venait à peine d’arriver, précédant les médias.

Au labo, Sara effectue une analyse de la substance orange retrouvée sur le déclencheur de la bombe. Il s’agit de polyéthylène téréphtalite, c'est-à-dire du polyester, une matière textile synthétique.

Nick se rend à la morgue afin de revoir, une dernière fois, Christie. Il demande au Docteur Robbins si le corps a été réclamé par sa famille et il n’en est rien. Il insiste alors pour prendre en charge les frais engendrés par son inhumation afin de lui offrir un enterrement digne.

Grissom rend visite à Dominic alors incarcéré. Il lui explique qu’il a été arrêté parce que certains indices soulevaient des interrogations, cela ayant amené la Police à procéder à son arrestation. Brass intervient et indique à Grissom qu’une nouvelle bombe vient d’exploser dans une entreprise de location de véhicules. Cela innocente alors Dominic.
Sur place, ils apprennent que l’explosion a fait une victime, les dégâts sont très lourds. Personne n’a rien vu et entendu et pour couronner le tout, la pluie efface les indices les uns après les autres… Cependant, Grissom finit par repérer le déclencheur, un piège à souris toujours revêtu par une matière orange et Sara est intriguée par la veste de couleur orange, en polyester portée par un des témoins. Elle lui demande de lui confier, ce qu’il ne rechigne pas à faire.

Dominic est enfin libéré. Grissom a tenu à le faire lui-même, le remercie pour sa précieuse collaboration et lui conseille de ne pas jouer au héros.

Ekley, Catherine et le Sheriff Mobley assiste à l’interrogatoire de Jack Willman mené par O’Riley. L’officier de police revient sur le casier judiciaire du suspect comprenant une mention portant sur une agression sexuelle perpétrée en 1988. Willman relate alors les faits qui se sont produits la veille au soir du meurtre de Christie. Il affirme avoir vu Christie et Nick en pleine dispute, mais il n’est pas intervenu car Nick faisait partie de la Police. Il est libéré car son témoignage parait plus que plausible. Ekley pense tenir son meurtrier et le sheriff est sur le point de lui donner son aval pour procéder à son arrestation. Or Catherine insiste pour avoir un délai de 12h afin d’innocenter Nick, ce qui lui accorde Mobley. Si aucune preuve tangible innocentant Nick n’est apportée, une procédure sera lancée contre lui.

Catherine, pour qui le temps est compté, se précipite chez Greg afin d’obtenir les échantillons ADN prélevés chez Christie. Elle les observe alors au microscope. Le sperme a été congelé à 10h15, sur les échantillons elle constate qu’il y a encore beaucoup de têtes et très peu de queues. Or il faut 7h en tout aux bactéries pour faire disparaître les queues. Ce qui indique que l’éjaculation a eu lieu vers 2h du matin alors que l’heure de la mort de Christie remonte à 6h du matin. Elle s’empresse alors de livrer ses conclusions à Grissom, qui chasse son enthousiasme en lui disant que cette découverte n’apporte pas la preuve formelle de l’innocence de Nick.

De son côté, après analyses, Sara découvre que la veste en polyester orange récupérée sur la seconde scène de crime est la même que celle utilisée par le poseur de bombes pour emmitoufler ses engins incendiaires. Après quelques recherches, elle découvre qu’il s’agit de la veste portée par les employés de la société Hansen. Elle réussit à mettre la main sur le listing des personnes ayant des griefs contre cette société. Son attention se porte alors sur un certain Henry Sterling, l’ancien directeur de la filiale, récemment licencié.
L’équipe intervient alors à son domicile afin de procéder à son arrestation. Les indices retrouvés sur place font de lui un suspect potentiel. Il décide d’appeler son avocat.

Catherine se rend au domicile de Christie. Elle fouille la maison à la recherche de nouveaux indices. Ne trouvant rien de probant, elle regarde les clichés des marques de strangulation. Elle s’intéresse alors de près à une cordelette servant d’attache à un rideau. Elle n’y retrouve pas d’empreintes exploitables, par contre elle pense qu’elle porte des traces de peau du tueur.
Elle se rend au labo et demande à Greg d’effectuer un prélèvement sur la cordelette afin de constater si les cellules épithéliales de la main sont exploitables. Après étude, Greg lui indique qu’elles sont en bon état. Il lance alors le décodage ADN. Il leur faut alors un élément de comparaison, qui sera l’ADN fichée de Jack Willman (référencée dans le CODIS suite à son agression sexuelle de 1988).

Catherine rejoint alors Nick et lui apprend qu’il est innocenté grâce aux tests de comparaison ADN. Elle lui indique que Jack Willman est le meurtrier. Nick est soulagé.

De son côté, Warrick parvient à identifier l’instrument ayant servi à graver l’inscription FP. Il s’agit d’un graveur électrique. Il découvre que Henry Sterling n’en a pas acheté récemment, contrairement à un lycée de la banlieue de Las Vegas, justement fréquenté par le fils du suspect numéro 1 dans cette affaire, Tyler.

Les Experts l’interrogent alors. Il affirme avoir été très marqué par le licenciement de son père. Il leur indique la signification de l’inscription FP (c'est-à-dire Fair Play, une expression souvent usitée par son père au domicile familial). Tyler qui a souhaité venger son père, avoue donc être le poseur de bombes et affirme avoir appris à en fabriquer sur le Net. Ils lui demandent alors s’il existe une autre bombe et il lui indique qu’il y en a une autre dans son casier, le numéro 897. La bombe munie d’un système de déclenchement à retardement s’active par la poignée.
Dominic, qui a entendu l’alerte grâce à son scanner, se rend sur place afin de désamorcer la bombe. Il la sort du casier et se dirige vers la sortie. Au moment où il franchit l’entrée du lycée, l’équipe intervient, Grissom lui demande alors de se débarrasser de la bombe au plus vite car elle a été déclenchée lorsqu’il l’a saisie par la poignée. Il est cependant trop tard… le bombe explose, tuant Dominic.

Dans les couloirs du labo, Nick interpelle Jack, qui est sur le point d’être incarcéré. S’en suit une échauffourée assez tendue. Grissom lit avec tristesse le journal et voit Dominic faire l’objet d’un article en première page… Il découpe cet article et l’accroche sur le mur où trônent différents hommages rendus à des officiers disparus dans l’exercice de leur fonction…