CSI Addicts
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum réservé à tous les fans des Experts : Miami, Manhattan, Las Vegas...
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 Une Histoire Extraordinaire

Aller en bas 
AuteurMessage
Edward John Speleers
Directrice
Edward John Speleers


Messages : 196
Date d'inscription : 27/03/2010
Age : 52
Localisation : Cartier général du CSI

Une Histoire Extraordinaire Empty
MessageSujet: Une Histoire Extraordinaire   Une Histoire Extraordinaire EmptyDim 28 Mar - 10:09

Mon premier roman, appréciez et commentez

1



Le soleil se levait à peine sur la cité encore endormie. Tout était calme au dehors. La circulation était presque inexistante. Quelques nuages se dessinaient dans le ciel d’un bleu encore sombre où quelques étoilent faisaient de la résistance avant de disparaître au fur et à mesure que le soleil s’imposait.
Dans un petit appartement du cinquième arrondissement de Marseille, une jeune femme allait être tirée de son sommeil par un réveil à la sonnerie strident. Un immeuble pas très vieux sur huit étages où elle vivait au dernier étage, en terrasse.
Elle se sortit doucement de ses rêves. Elle s’étira et regarda brièvement vers ce réveil qu’elle maudissait parfois de sonner si tôt. Elle tendit le bras et éteignit enfin la sonnerie. Elle se frotta ensuite les yeux et songea à la journée routinière qui l’attendait. Elle quitta ensuite lentement son lit pour la fraîcheur de la chambre. Elle ne portant sur elle qu’un fin pyjama de coton imprimé.
La chambre était une petite pièce aux murs blancs. Dans le fond, le long du mur, un lit d’une personne en fer forgé blanc. Pour seule décoration, la chambre revêtait plusieurs posters et autres artifices. Tous ces objets représentaient le personnage et l’homme qui l’incarnait. Le jeune héros était accompagné d’un dragon à la couleur azur. Il y en avait partout, ou presque. Une grande vitrine regroupait tous les objets qu’elle avait pu trouver sur son héros. Elle possédait une foule de chose. Elle était d’ailleurs fière de tout ce qu’elle avait réussi à réunir, augmentant toujours et encore cette collection qui lui tenait vraiment à cœur.
Elle prit du linge dans la pièce voisine, plus grande, aménagée en bureau et dressing, où là encore, les affiches et poster de son héros figuraient. On naviguait vraiment dans un autre univers, comme celui d’une adolescente qui collectait et collait sa passion sur ses murs comme les font les ados, ce personnage était son idole et elle l’avait collé partout.
Elle se dirigea lentement, presque en traînant les pieds jusqu’à la salle de bain. Ses pieds collés dans des chaussons-peluche un peu trop grand. Elle déposa ses affaires sur le lave-linge avant de prendre la direction de la cuisine.
C’était une pièce ouverte sur la salle à manger. Une belle couleur pèche ornait les murs et il n’y avait que peu de meubles. La cuisine, quant à elle, était tout équipée, des meubles en bois clair, une cuisinière à gaz, un four…
Sandy, c’était son petit nom, celui que tout le monde lui donnait, se dirigeait vers le réfrigérateur et en sortit du lait. Elle fila ensuite dans les placards pour sortir une tasse, mais pas n’importe quelle tasse, SA tasse, celle à l’effigie, encore, du héros qu’elle aimait tant. Elle la glissa sous le bec de sa machine à café. Elle sortit des dosettes de café léger qu’elle plaça dans la machine qu’elle enclencha. Une fois le café près, elle y mit deux sucres et du lait qu’elle replaça tout de suite au réfrigérateur.
Elle prit place près du plan de travail sur l’une des grandes chaises bistro. Elle bu lentement son café en pensant à cette journée si triste qui l’attendait.
Sandy était une jeune femme ordinaire, avec une petite vie ordinaire. Cette femme assez petite mais pas vraiment menue, blonde aux yeux bleus s’assumait assez mal, malgré le fait que les hommes semblaient l’apprécier, la trouvait souvent à leur goût. C’est qu’elle prenait soin d’elle. Elle ne voulait pas se laisser aller. Elle essayait toujours de jouer avec son âge parce qu’elle avait la chance de paraître plus jeune. Il est vrai qu’elle allait pas à pas vers son trente-septième anniversaire.
Le café avalé, elle laissa la tasse dans l’évier et se dirigea vers la salle de bain, toujours en trainant les pieds, pour y prendre une longue douche. Elle fermait alors les yeux et songeait à une vie bien différente, s’imaginant dans un monde parfois tout autre que celui-ci, ce monde triste où elle vivait.
Elle se sécha, s’habilla, se sécha les cheveux, les brossa et elle se mit devant le lavabo pour se brosser les dents. Elle se maquilla et se parfuma. Elle mit ensuite de l’ordre dans la chambre, faisant son lit et alla enfin nettoyer sa tasse.
Elle vérifia que tout était en ordre avant de quitter l’appartement. Le soleil n’était pas encore très haut. Il était à peine sept heures. La circulation était encore pauvre. Les lumières s’éteignaient à peine et elle quittait bientôt l’immeuble, déposant sa poubelle dans l’un des conteneurs, pas loin. Elle traversa la route et pris le chemin de la station de métro à dix minutes de chez elle. Elle longeait le grand hôpital de la Timone, face à son immeuble. Elle passa devant le kiosque des journaux gratuits disposés devant l’une des nombreuses entrées de l’hôpital et reprit son chemin. Un peu plus haut en remontant vers la sud, après avoir contourner une partie de l’hôpital, elle rejoint et descendit l’escalator et glissa sa carte qui lui permettait de passer les tourniquets pour accéder au métro. Elle prenait la direction de son lieu de travail. Elle laissa passer deux stations et changea pour prendre la deuxième ligne. Elle attendait deux stations encore avant de descendre.
Elle n’avait pas pris la peine de s’asseoir. Pourtant elle lisait. Mais pour le peu de temps qu’elle passait chaque fois dans le métro, elle ne prenait jamais la peine de prendre un siège. Elle tenait son livre d’une main, se tenant à la rambarde de l’autre.
Le livre qui l’accompagnait était l’une des histoires qu’elle affectionnait, des histoires fantastiques qui racontaient de folles aventures dans des mondes imaginaires ou mythiques avec des héros fantastiques, eux aussi. Elle dévorait chaque fois ces livres, ne levant les yeux que pour surveiller les stations ou parce qu’elle était alertée par quelque chose d’inhabituel.
Elle referma donc son ouvrage pour le fourrer dans son cabas pour ensuite quitter la rame et prendre la direction de la de son lieu de travail. Elle allait marcher pendant un petit quart d’heure pour rejoindre le cabinet pour lequel elle prenait les rendez-vous du matin. Elle remontait une large rue encombrée par la circulation, désormais plus dense.
Elle travaillait pour un médecin. Elle ne faisait que prendre les rendez-vous, répondre au téléphone et accueillir les éventuels visiteurs puisqu’à cette heure de la journée il n’était pas au cabinet, mais faisait ses visites.
Elle arriva bientôt devant une lourde porte de bois clair et l’ouvrit pour rejoindre un vieil escalier de bois, à la rambarde d’acier vieilli. Elle atteint le premier étage et ouvrit une autre porte portant la plaque « Dr Job, médecine générale – dentiste ».
Le lieu était de composé en fait de deux cabinet, sur la droite, celui du médecin pour lequel Sandy travaillait et celui du frère qui était dentiste, sur la gauche. Elle ne s’occupait que de la médecine générale. Une autre personne s’occupait du cabinet du dentiste.
Elle s’empara de la blouse près du bureau au fond à droite. Sandy, maintenant prête pour sa journée, s’installa derrière le grand bureau de bois clair. Elle débrancha le répondeur et alluma l’ordinateur. Elle ouvrit l’agenda à la page du jour : lundi 3 mars. Elle entamait une semaine qui serait sûrement bien longue, comme toujours, et surtout bien triste, comme souvent.
Elle lu les messages et prit note des plus importants. Elle s’installa confortablement dans le siège de cuir identique à celui d’un fauteuil de directeur de société. Elle prit son livre encore et lu. Elle attendait ainsi les premiers appels. Elle savait qu’ensuite elle n’aurait plus un moment à elle.
Elle reçut bientôt les premiers appels qui la sortaient de son imaginaire. Elle ne verrait pas beaucoup de patients. Elle finissait en effet assez tôt quand le médecin faisait sa tournée le matin. Et elle ne le voyait presque jamais arriver non plus.

La matinée fut rapidement passée. Sandy quittait enfin sa blouse et quittait les lieux, mais elle ne rentrait jamais tout de suite. Elle avait pour habitude de déjeuner dans de petits endroits sympathiques, sur le port ou dans ses environs proches, pour manger, et lire surtout. Elle ne levait alors les yeux de son livre que pour avaler quelques bouchées ou boire une gorgée.
Elle rentrait bientôt chez elle et s’installait devant son ordinateur. Elle n’avait pas beaucoup de loisirs. Sa petite routine semblait lui convenir assez. Elle se contentait d’occuper son temps comme elle en avait envie. Depuis son divorce douloureux, elle avait repris, après une longue période d’adaptation, sa vie en main. Elle avait découvert que ses sentiments n’étaient pas ceux qu’elle aurait espérés. Elle se sentait surtout un peu éprise d’un homme qu’elle avait appris à connaître par des interviews et des images. Elle savait pourtant qu’elle n’aurait jamais ce genre d’homme, si jeune, plus jeune qu’elle de pas mal d’années, et qui aspirait certainement à une vie avec une femme de sa génération. Alors elle vivait cet amour dans le secret. Peu de personnes l’auraient compris de toute façon. Elle avait pourtant mainte fois essayé d’entamer ce sujet, mais chaque fois la réaction était la même, donc elle avait finalement renoncé à en parler.
Elle pianotait et naviguait sur le web à la recherche d’informations sur son idole et son amoureux secret. Elle se plaisait à trouver de temps à autre des choses sur lui qui lui permettait d’en apprendre davantage. Elle prenait aussi des informations sur des sites parlant de lui et elle s’était inscrite sur un forum où les gens semblaient la comprendre et, en tout cas, ne la jugeaient pas.
Ainsi s’achevait cette journée. Sandy allait faire rapidement sa toilette et se mettait à l’aise pour dormir, dans son pyjama imprimé. Un bref coup d’œil au grand, très grand poster, qui se tenait en face d’elle, et elle songeait qu’elle était définitivement trop vieille pour cet homme. Elle s’allongea dans son lit et se tourna vers le mur, se recouvrant presque totalement et trouva bientôt le sommeil.

Le réveil sonna encore, toujours à la même heure et toujours trop tôt. Sandy répéta les mêmes gestes que la veille et que les autres jours. Elle quitta l’appartement au même moment. Mais cette fois, le temps n’était pas aussi favorable. La pluie tombait. Une pluie fine, un léger crachin. Elle releva son col et marcha plus vite. Elle n’avait pas pris de parapluie, elle détestait ça.
Elle arriva un peu plus tôt que prévu au cabinet et eut ainsi plus de temps pour lire. Elle attendit ainsi, comme chaque jour, que les appels affluent.
Revenir en haut Aller en bas
https://csi-addicts.bbactif.com
 
Une Histoire Extraordinaire
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 1x08 - Histoire de famille

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CSI Addicts :: Le Quartier des Agents :: Le coin des artistes :: Ecrits-
Sauter vers: